La fourmi

Tiens, tiens ! je vois courir par terre
Un point dans les pommes de pins.
C’est l’infatigable ouvrière
qui bûcheronne avec entrain.

Elle se trouve un gros derrière :
Pourtant je peux la détromper
Et montrer comme elle est légère
En posant mon pouce à côté.

Une aiguille de conifère
Est un butin plein d’intérêt.
Oui mais, dit-elle, comment faire ?
Elle ne peut le soulever.

Vite elle agite ses antennes.
Une copine est arrivée,
Une seconde, une centaine,
En un instant elle est sauvée.

Regardez la manœuvre habile !
Chacune se poste à son rang.
Le brin comme un bateau docile
Est emporté par le courant.

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2 réflexions au sujet de « La fourmi »

  1. cher Noël
    j’aime beaucoup tous les textes que vous publiez
    j’ai toujours en tête le palindrome que vous m’aviez envoyé
    il fait parti de ma liste de palindrome
    amitié Philippe
    🙂

    • Merci Philippe

      En voici un autre pour ta liste:

      A dit Seva: « Jamais n’omis P Simon, si ? » à maja vestida.

      Amitiés
      Noël

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