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Dernier haïku dans Hydrea:
30 juin

ne pas espérer
ne plus jamais espérer
ne jamais comprendre

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Positiméride

Ce projet d’un an a débuté le 1er mai dernier. Basé sur le calendrier positiviste d’Auguste Comte, il suit une contrainte de la « primitive ». Toutes vos contributions sont les bienvenues. Voici le texte du jour :

7 septembre – 27 Gutenberg – Vauban

Veux pas subir ma fin.
Verrai quoi boire avant.

Retrouver la page de ce projet.

 

Dernier texte dans le recueil Oripeaux ( 7 septembre 2020 )

La valise croisée

Il se penche et recherche vers son pied la valise.
Ne peut la voir, celle où pèse de rare écu.
Croit-il, tête abaissée là, trouver sirop, poule, pantoufle, vair ?
Rien que reste acide qui la poisse, sans fidèle or.

Mais le grave mort tremble, nuit, quand les sens durent.
En crédule, tombe à jamais qui coule, fils en trop.
Pleurant, trouve pourtant solitaire foulée grise, doucement traîne, trame peu,
Avoue être sans espoir, ni sans cette lueur du juste.
Sa fin ? – Voir le même être, trouble comme pas un,
Limite saoul. Tout console vue, noire liqueur lance vif matin.

Il ne croit rien mais en pleurant avoue sa limite.
Se peut-il que le crédule trouve être fin saoul ?
Penche la tête, reste grave, tombe pourtant sans voir tout,
Et voir abaissée acide mort à solitaire espoir le console.
Recherche celle-là qui tremble, jamais foulée ni même vue :
Vers où trouver la nuit qui grise sans être noire ?

Son pèse-sirop poisse quand coule doucement cette trouble liqueur.
Pied-de-poule, sans les fils, traîne lueur comme lance.
La rare pantoufle fidèle : sens-en trame, du pas vif.
Valise, écu, vair, or, durent trop peu. Juste un matin.

Retrouvez la page de ce texte

 

Dernier texte dans le recueil Ouvrir ( 30 août 2020 )

L’avocate et le tyran

De Timtik l’avocate à jamais la mémoire
Habite l’ombre ivoire. Et toi, tu es maudit.
D’hommes qu’un néant mate, au bonheur interdit,
Un grand chœur insoumis montre ta face noire.

Accuse un chant puissant de toi – khan dérisoire –
Les crimes qu’ont commis les gens. Ton poing brandi,
Tes doigts que glue le sang, tout ton être enlaidi
De Timtik l’avocate habite l’ombre ivoire.

D’hommes qu’un néant mate, un grand chœur insoumis,
Accuse un chant puissant les crimes qu’ont commis
Tes doigts, que glue le sang de Timtik l’avocate.

D’hommes qu’un néant mate accuse un chant puissant
Tes doigts, que glue le sang d’hommes qu’un néant mate.
Tes doigts que glue le sang. Tes doigts que glue le sang.

Retrouvez la page de ce texte

 

Journal

16 juin : Réaction à un tweet d’Attac où l’on voit la manifestation des hospitaliers sous le feu des lacrymogènes décochés par la police.

Les héros face aux héros

Les policiers -qui méritent la reconnaissance de la Nation- règlent à leur manière la détresse des héros de nos hôpitaux.

Moralité : le Président Macron s’attaque à l’asphyxie du système hospitalier en pratiquant une clé d’étranglement.

29 mai : À Minneapolis, un homme noir, George Floyd, est mort il y a trois jours, étouffé par un policier. Un distique d’anagrammes :

A Minneapolis a vécu George Floyd
né vomi : la police y a fendu sa gorge.

et un haïku dans le cadre du défi « 1 mot 1 haïku » organisé sur twitter par Floriane Austruy :

Minneapolis
Paisible ville où l’on meurt
D’avoir la peau noire

1er mai : Lancement du Positiméride

Après le Pataméride, un nouveau projet d’un an démarrera le 1er mai.

Il reprend l’idée des cycles annuels déjà expérimentée avec le lipoméride, le zodianku, le Sankulipo et le Pataméride.  Il se base sur le calendrier positiviste d’Auguste Comte. Chaque jour, sur ce site et sur twitter, paraît un texte suivant la contrainte suivante : Il s’agit d’écrire autant de syllabes que le nom honoré comporte de lettres, chaque syllabe devant contenir la lettre correspondante.
Ainsi, sur « Oulipo » (qui n’est pas dans la liste) on aurait pu écrire
MMMMMOh qu‘en l‘écrit peinons !
Si un nom est jugé trop court, on peut envisager de le répéter pour former un texte plus long. Ainsi, toujours sur « Oulipo » :
MMMMMPour un plaisir profond,
MMMMMOh qu’en l’écrit peinons !
MMMMML’on hurlerait parfois.
On peut consulter le calendrier positiviste au lien que voici. Notez que cette année 2020 étant bissextile, les jours où deux noms figurent nous utiliserons jusqu’en décembre celui inscrit en italiques.

Voici le premier positiméride :

1er mai – 10 César – Démosthène

« Donne-moi ton sang ta chair et ton cœur. »
Dru, démon osa toucher, pénétrer.
De femme trop sainte chut le manteau.

Ouvrir la page du Positiméride

1er mai : Fête des travailleurs

banderolle-evenement

20 avril : Le Pataméride a terminé hier le mois de Clinamen. Retrouvant le mois de Palotin qui l’avait vu débuter le 1er mai 2019, nous abordons les 10 derniers jours de son aventure. Il prendra fin le 30 avril prochain, 11 palotin – Explosion du Palotin.

À cette occasion tous ceux qui le désirent sont invités à se joindre à la fête finale en composant un texte suivant, soit la contrainte du Beau présent en haïku, soit toute contrainte à son goût. Vous pouvez me l’adresser en utilisant la page contact.

 Suivez ce lien pour retrouver les dates plus anciennes dans la page «journal».


L’ambigramme du mot Oulipo est l’œuvre de Basile Morin. Je recommande la visite de son beau site.