Le bon accueil

Version 1

« Esclave, à départ, tâte ardue voie, acné, peste.
Score su de Diogène. Ruses ? – expiation, noceur ! »
Ô Sir ( prude anar ) gava drôle : beef ! crèpes ! là…
« Stop à fautives carnes qu’es, issu à eau orde, Ali.

Es idéal cramé dru en usine, bestiau nu, ovin.
Suais nu, corp servi à pègre, mol fat palpé, seul.
Es-tu rat ? » à beur venu, effaré. « Suis notre mal, eh.
On a édicté : si suscite ton rire, optimal. »

Estoc à ce señor terni, en fab rueur : bad travel
Et, fol, a venin usé. Dieu gradue peu calés,
Ni ruse l’encre à client d’égal qi : ovni, urs fol.

Seul ici ose tuer nase, lui galant berger nu.
S’étiole et céans sue. Prés, nô, café, n’alliât tempo ?
Natal nu use rude croc : mord âme du gel.

Version 2

le-bon-accueil-v2


La même histoire est racontée dans ces deux sonnets.
Le premier est une contribution à l’Oulipien de l’année, hommage organisé chaque année par le site Zazie mode d’emploi à un oulipien, qui cette fois présente l’un des Cent Mille Milliards de Poèmes de Raymond Quenaud. La contrainte consiste à prendre successivement le renversement de chaque vers et le remplacer par un alexandrin dont au moins 70 % des lettres soit identique à la lettre correspondante de ce renversement. Ainsi les deux alexandrins mis bout à bout forment un « palindrome à 70 % ».
Voici un exemple de vérification
« la mite a grignoté tissus os et rideaux »
a pour renversé :
xuaedirtesosussitetongirgaetimal
à comparer avec :
onaédictésisuscitetonrireoptimal
on trouve 23 concordances sur 32 soit 71,87 %
d’où le vers obtenu :
« On a édicté : si suscite ton rire, optimal. »
La deuxième version respecte la contrainte d’isocélisme.
Posté sur la liste Oulipo les 8 et 10 mai 2020.

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