La cigale et la fourmi

La cigale et la fourmi
S’affairaient. Mais, sans constance,
Dans son chant, Cigale omit
De cuire sa bonne pitance.

Ciel je vois mes invités
Vite allons chez la voisine :
– Fourmi peux-tu me prêter
Quatre louches de ta bombine ?

– Que fis-tu depuis matines ?
Dit Fourmi au ton pointu.
– J’ai poussé chansons câlines.
– Chanté ? Super ! Prends un tutu.


Les vers arithmonymes introduits par Ivar Ch’Vavar et ainsi baptisés par Jean-Pierre Bobillot, sont des vers comportant un nombre constant de mots. La présente clotilde est un exemple de poème en vers arithmonymes.
Toute ressemblance avec l’œuvre d’un grand poète français doit être considérée comme un hommage.
La bombine est un plat traditionnel ardéchois.
Posté sur la liste Oulipo le 13 mai 2014.

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