Solides de Platon : l’icosaèdre

Le vent sur ce pré
Susurrait, tout près,
Le rêve d’après
Un mauve levant.
Ce fut un mouvant
Sursaut, tout  mousseux.
Tout les seaux reçus,
Fumant, sots remous,
Un moment fusaient.
Dame aux vœux erra
D’aller rassurer
Les rares aimants.

Les solides de Platon sont les polyèdres réguliers convexes qui, comme le cube, ont toutes leurs faces égales. Il a été démontré qu’il n’en existe que 5 :
– le tétraèdre, sorte de pyramide à base triangulaire, qui possède 4 faces et 4 sommets
– le cube a 6 faces et 8 sommets
– l’octaèdre a 8 faces et 6 sommets
– le dodécaèdre a 12 faces et 20 sommets
– l’icosaèdre a 20 faces et 12 sommets
Le texte ci-dessus fait partie d’une série de poèmes écrits en associant à chaque face une syllabe (phonétique). Pour chaque sommet un vers est écrit en utilisant l’ensemble des syllabes figurant sur les faces contenant ce sommet. Je me suis contenté ici d’une contrainte douce : aucun ordre sur les faces n’est imposé.
Posté sur la liste Oulipo le 24 juin 2015.

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