La ruée en masse

Le roi était mort.
Les rentiers étaient matés.
La révolution éveillait mille
Libertés : respirions enfin mieux.

Le rêve était magique.
Loin résonniez, étonnantes musiques.
Lèvres riant ensemble murmuraient
Leur refrain : égale majesté !

Las, revinrent en mugissant
Les rapaces, espérant mutiler
La rose éclose, miroitante.
Le rire étranglèrent, mauvais.

Livres rayés, étau mordant,
Lynchages, races étranges meurtries,
Lourdes rançons, enfants martyrs :
Livide, revient égotique monarque.

La révolte est maintenant !
La rage enfle. Montrons
Leur refus et malédiction.
Le recel expirera, misérable.
Le rire éclatera, myriadaire.


Ce poème, un acronyme itéré , exprime une réelle angoisse de son auteur qui espère possible une révolte salvatrice.

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