Canard

A***, savant à Darband, faxa à l’AFP.
A Sa’dabad, Chah s’alarma, sachant l’anar bavard narrant sa star acad : fardant Farah à grands amas d’astral mascara, la parant d’alpaga, d’astrakan, l’affalant sans falzar dans l’aval charmant d’attachants catalpas.
Basta. La Savak à la kalach l’abat. Pan !
Dans la Stampa, la Pravda, Match, Gala, pas d’agaçants blablas cafardant l’amant tant galant.
Paradant, Chah parla :
« Fatwa : Va canardant almanachs sans carcan.
A canards cancanant, Chah rabattra cancan !  »


Répondant à une invitation d’Alain Zalmanski plusieurs contributions à la liste Oulipo proposèrent des explications oulipiennes de l’expression «canard» lorsqu’elle désigne un article de journal mensonger. Alain avait écrit lors d’un échange consacré au Canard Enchaîné « Selon ma source c’est à la suite d’une fausse nouvelle que l’on a appelé un journal, sous une forme devenue argotique, un canard. Quelle est cette fausse nouvelle ? » La proposition monovocalique ci-dessus était précédée de l’introduction suivante:
« Les précédentes réponses dénotent une erreur fréquente faisant remonter l’invention de l’expression « canard » à des temps reculés, alors qu’on est en présence d’un vaste réseau de plagiaires par anticipation. Le document ci-dessous, seul digne de foi, démontre au contraire que cette invention date en fait des années 1960, et fait référence à un événement intervenu en Iran. Le « canard » apparaît moins ici comme une fausse nouvelle que comme une nouvelle inopportune, mais la presse est coutumière d’un tel glissement sémantique. »
Posté sur la liste Oulipo le 26 avril  2015.

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