peaks as here

Pan ! Le théâtre est enseveli, et il crie stop.

Fini l’institut ! Virons l’or chiant, crottons nos proses pour
un soir brut, du cul, du fort.

Quand, aux murs sanglants, battus dru, face aux clubs d’effaceurs du rire, d’imbus du poncif, nous, purs surcoufs nus, augurant un jeu plus brutal, risquant l’urgent combat humain, un vent franc levons, pâlit le rictus des moribonds gras.

Risquons l’urgent combat humain.


Je m’étais promis de marquer, le 3 mai, le véritable 400ème anniversaire de la mort de Shakespeare. Ce texte est écrit en appliquant la contrainte du jeu de la vie  avec l’aide miraculeuse du petit logiciel de Nicolas Graner.
On constate une période de 5 lignes à partir de la ligne « oauai » traduite en « combat humain » : Le poème se termine donc sur le premier retour de cette ligne.
Posté sur la liste Oulipo le 3 mai 2016.

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