soir avec gong

Etouffant presque, j’arrive dans le vent. Un enfant saute et fait un tonnerre de plus. Des pas dans l’herbe: un homme veut la pluie d’une soudaine abondance. Contre lui asséné, le vent est un bélier dont les coups poussent la pluie. Des fils minces infiltrent ma fenêtre. Le cadre, ce soir, est gris sous les frondaisons. Je fouette. On dirait qu’un tonnerre diffuse de nets éclairs. Avec l’orage, la pluie change. Persistante pluie et tonnerre en coups brusques se dessinent. Une bande dans le vent hurle là haut. Dans quelle lecture se sont-ils plongés sous la pluie, le tonnerre et le vent du soir ?

 

Contribution adressée le 2 octobre 2011 à « l’oulipien de l’année 2012 » sur le site Zazipo, rubrique consacrée à un extrait intitulé « C’est un soir de vent, de tonnerre et de pluie… » signé Harry Matthews. La contrainte suivie a été ainsi décrite sur la liste Oulipo:
Sans modifier la signification, j’ai juste changé le sens

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