percée

tu lâches ma main rôdeuse aimée
je perds ton reflet dans ce nuage
doucement se creuse la distance

d’ombre te revêt l’errant nuage
ta voix qu’assourdit cette distance
vibre encor de cette flamme aimée

un vent déchaîné vole à distance
déferlant la chevelure aimée
de celle qui habite un nuage


En mini logo-rallye sur les mots « aimée », « nuage », « distance », soufflés par trois correspondants rencontrés sur twitter, ce poème adopte la forme terine.
Posté sur la liste Oulipo le 10 novembre 2013.

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