Délusion

Pâquerette et primevère rient au soleil balbutiant d’un printemps qui juste avère le redémarrage du temps.

Une tache m’importune, jetée dans l’or et l’argent de cette agreste fortune : un corbeau d’un noir diffringent.

Dans mon œil se superposent deux visages familiers : l’insouciance aux lèvres roses, le rictus du fatal geôlier.


Un poème calère… en prose. On y décèle en fait une semi-clotilde (contrainte sur le premier vers légèrement modifiée)
Posté sur la liste Oulipo le 19 avril 2013.

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