Hé, mec, on sonne et sème.

Las, épié, ne chiale.
Va droit, tête reprisée.
Va l’as qu’éco nie.

Vite, toc esta sa ruine :
Hère, dadais, écœuré.

Ce seul Ase, à peine
Chu, tel rois ou sage reine,
Désire auprès lui

Un être avisé, ossu,
Ce qu’on secoue de vieux fouets.

Un évasif tiède,
Vain renoueur demeuré,
Chenu de sa queue,

Se plia… et floua roi !
Dupe, vers poire avancée.

Ex idole émiée,
Retenue, avisa griffe :
En roda butor

De sa lame, et égorgea,
Noya, étêta, sassa.

« Soit, radieux devin.
À toi, libre, bonne route.
Réussis cet out. »

L’île, chapitrée,
Garde osé monopoly
Et tolère squale.

Vite, l’âge de la chair
A échoué là, porno.

On érigera
Tout le fun. Ô luise gore !
Site ose becquées.

Une émeute attise noye.
Soif couine ses plaies en face,

Tue Ase loué.
« Que sel acide ouvre Dieu »
Rend, rauque, un mutin.


Comme chaque année le site Zazie mode d’emploi consacre une page à un membre de l’Oulipo, déclaré « Oulipien de l’année » dont un texte est soumis à la créativité de tous ceux qui veulent en donner une version en appliquant les règles de son choix. Cette année, l’Oulipien de l’année est Raymond Queneau, dont un des Cent mille milliards de poèmes est ainsi proposé.
Le présent poème est une contribution à cet hommage. Il s’agit d’un renga obtenu par homoconsonantisme : les consonnes de ce texte sont exactement celles du sonnet de RQ, en respectant leur ordre. Le titre lui-même est obtenu par homoconsonantisme à partir du mot « homoconsonantisme ».
Posté sur la liste Oulipo le 25 septembre 2019.

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