sur la monotonie
des champs horizontaux
pose un peintre au couteau
la blancheur infinie
gomme l’île ternie
la rouille des poteaux
l’ornière des autos
la charmille embrunie
de son pinceau gelé
la lumière cruelle
immobile révèle
à l’homme au cœur volé
un monde de silence
fait à sa ressemblance