il était un président
tire lire tire la
qu’on voyait montrer les dents
flache lache et flache bol
par les rues et par les places
tire lire tire la
castagnait les basses classes
flache lache et flache bol
quand le feu vint au palais
tire lire tire la
n’aimant pas voir l’eau couler
flache lache et flache bol
confisque au pompier sa pompe
tire lire tire la
car jamais Dieu ne se trompe
flache lache et flache bol
quand la ville fut en cendres
tire lire tire la
il sourit tel Alexandre
flache lache et flache bol
le monde devint volcan
tire lire tire la
appela l’aide de camp
flache lache et flache bol
sauve mon grand coffre-fort
tire lire tire la
que l’armée fasse un effort
flache lache et flache bol
la flamme fut sa servante
tire lire tire la
il devint torche vivante
flache lache et flache bol
on grava sur son tombeau
tire lire tire la
du fric il tint le flambeau
flache lache et flache bol
Certes, ce poème a été écrit dans le contexte du mouvement des gilets jaunes. Néanmoins, si toute ressemblance avec un personnage existant ou ayant le souci d’exister pourrait être un éclairage, elle n’en reste pas moins fort éloignée.