Belle absente carioca

Pour quel jeu vient, grondant, char assoiffé de mort ?
Quel joug de plomb haineux bute ces favelas ?
Chacal va prompt, trinquant au grand sabbat jouissif :
Juge noir pourfendant chaque homme au rêve libre.
Quand juste souffle apportera chambard vengeur,
Hoquetant, jambe au cou, fuira dogue. Après ? Vivre.


Ce poème, qui respecte la contrainte de la belle absente, est dédié au Brésil, dont nous venons d’apprendre le terrible malheur apporté par le scrutin.
Posté sur la liste Oulipo le 29 octobre 2018.

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