Perec = 80

Anton Voyl n’arrivait pas à dormir. Il alluma. Son Jaz marquait minuit vingt.
L’on rôdait par là : pas furtifs glissant sans cap dans l’air. Trip indistinct.
Son prozac à la main, il bravait son sort corrosif.
Son portail grinça : gong doux du complot.
Son portail grinça : gong fou du complot…


En hommage à Georges Perec, qui aurait eu 80 ans aujourd’hui. Ce texte utilise la contrainte du jeu de la vie à partir de la phrase initiale tirée de « La disparition ». Mais chaque fois, tous les E sont retirés de la liste. On constate qu’à la quatrième itération la suite devient constante : comportement infini qui m’a évoqué la folie.
Posté sur la liste Oulipo le 15 mai 2015.

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