au cantou chacun va son cours
les uns égrènent leur discours
elle affolée cherche la porte
visage éteint sous mèche torte
son regard appelle au secours
qu’aperçoit-elle quand j’accours
non reconnu sans le recours
d’une mémoire qui avorte
au cantou
venu pour un moment trop court
parenthèse en ce long décours
je prends sa main quelle joie forte
la ressuscite et la transporte
sourire illuminant la cour
au cantou
Ce rondeau se veut un modeste hommage aux personnes dépendantes, capables de nous procurer des émotions très fortes. Hommage aussi aux personnels des maisons de retraites, admirables de dévouement pour leurs pensionnaires.